» Ainsi tu voudrais inviter quelqu'un dans les Keys… qui donc ? NOM : Streisand PRÉNOM : Layana Beverly ÂGE : 28 ans EMPLOI/ÉTUDES : Ce que vous voulez, mais je verrais bien quelque chose de sérieux, dans le droit par exemple. AVATAR : Scarlett Johanson comme proposée, Diane Kruger, Claire Danes ou vraiment si vous ne les aimez pas quelqu'un de plus jeune. Mais rappelez vous qu'elle doit avoir l'air d'une presque trentenaire hm ?

» Et pourquoi serait-il ici ?

Mais il a toujours vécu ici !
Pour travailler ou étudier
Pour le tourisme, il est en vacances, baby !
Pour autre chose (quoi ?)

» On voudrait en savoir encore plus sur lui. Raconte-nous son histoire

La vie de la petite Layana vous est très libre. Cependant, de préférence, créez lui une vie de famille un peu complexe qui pourrait expliquer certains points de son caractère (ci dessous). Sinon, comme dit précédemment, je la verrais bien dans le droit alors inventez lui des études longues et nécessitant énormément d'implication et de sérieux. Bon allez si quand même, une exigence : A l'âge de 15 ans elle soit tombée amoureuse de Aslan. Parce que le garçon lui faisait la cours. Alors elle y répondait au début, fascinée par tout les efforts du bonhomme et finalement, en se rendant compte qu'elle l'aimait aussi, elle l'a envoyé paître. C'est une vraie affolée des relations humaines en fait.

» Mais, tu sais, on n'accepte pas n'importe qui ici…

drôle — souriante — joviale — chaleureuse — est toujours très sympathique mais ne va jamais trop loin dans une relation avec une personne, que ce soit amicale ou autre — très sérieuse — pointilleuse — soigneuse — adroite — précise — déteste les fautes d'orthographes ou les lapsus — sait peut-être trop bien cacher ce qu'elle ressent et son animosité envers une personne — a du mal à faire confiance à qui que ce soit et de ce fait n'a pas vraiment d'amis et encore moins de meilleur ami — a été amoureuse une fois, à l'âge de 15 ans mais a eu peur et a coupé court la relation.

» Et d'où le connais-tu cet hurluberlu ?

« Layana ? » avais-je prononcé timidement, m'approchant d'elle, alors qu'elle lisait un livre pour notre classe d'anglais. Elle releva les yeux de son bouquin et me dévisagea. Elle devait se demander qui j'étais, ce que je voulais et pourquoi j'étais aussi nerveux. Je finis par m'asseoir à ses côtés en passant une main dans mes cheveux. Elle continua à me fixer, attendant que je prenne enfin la parole. « Tu fais quelque chose après les cours ? » lui demandai-je timidement. Elle resta un moment confuse avant de rire doucement. « J'ai cours de piano. » lâcha-t-elle retournant à son roman. Okay. Le message était clair : "Aslan, je ne veux pas sortir avec toi. Même pas en rêve." Mais je ne voulais pas abandonner comme ça. Je ne voulais pas. Je n'avais jamais eu de copine avant, je n'avais même jamais été attiré par l'une d'entre elles. Je n'avais jamais voulu d'une relation. Et puis elle était apparue... Et là je n'avais pas pu passer outre ce qu'il s'était passé dans ma tête et dans mon coeur. J'étais déjà dépendant d'elle en un regard. « Et après ton cours de piano ? » insistai-je sans oser poser les yeux sur elle. Layana releva le regard vers moi et sourit de nouveau. « Je dois faire mes devoirs. » répondit-elle comme si c'était une évidence. « Mais on est vendredi. » m'étonnai-je. Elle avait tout le week end pour les faire. « Je préfère les faire le vendredi soir. Comme ça j'ai le samedi et le dimanche tranquille pour lire, ou me balader. » m'expliqua-t-elle. Je l'imaginais déjà dans les champs, avec une fleur dans ses cheveux tressés, un livre à la main, une jolie robe blanche flottant au vent. Je la voyais se tourner vers moi qui marchais vers elle à grand pas. Je la voyais me sourire et me tendre la main. Je me voyais la lui prendre et la faire courir avec moi, nos pieds nus rebondissant sur l'herbe fraîche et tendre. Je nous voyais nous rouler dans cette dernière en riant et doucement, je me voyais me pencher sur ses lèvres pour les embrasser.
Elle me sortit de ma torpeur alors qu'elle se levait, rangeait le livre et passait la bandoulière de son sac par dessus son épaule. « Tu viens ? » me demanda-t-elle. Ouf... au moins elle daignait m'adresser la parole. Je me levai et la suivis en direction de notre classe d'histoire, me main frôlant la sienne. Je ne sais pas encore aujourd'hui si c'était fait exprès que nos mains s'entrechoquent comme ça, mais en tout cas... ça me plaisait.

Le soir même je l'avais raccompagné chez elle. Et alors que son cours de piano commençait, j'étais resté assis sur le muret en face de sa belle maison. Mon père et moi vivions dans un appartement. Je l'enviais quelque peu d'avoir un si bel endroit pour vivre. Et quand je n'entendis plus aucune note, que je vis le professeur quitter la demeure, il était presque 19h. J'envoyais un texto à mon père, lui expliquant que je dormais chez un ami. Et je vins frapper à la porte. Une femme d'une trentaine d'année sûrement vînt m'ouvrir et m'interrogea. Je répondis que j'étais un ami de Layana et elle l'appela. Je la vis descendre les escaliers et elle me fixa incrédule pendant un instant avant de me faire signe de sortir. Je retournai donc dans le jardin où elle me rejoignit. « Qu'est-ce que tu fais là, Aslan ? » Bon, déjà elle se souvenait de mon prénom. Je lui souris timidement et baissai les yeux. « Je voulais te voir. Est-ce que c'est un crime ? » Elle soupira et alla s'asseoir sur une balancelle, me faisant signe de la suivre, ce que je fis sans hésiter, me collant presque à elle. Elle ne broncha pourtant pas, par bonheur et fixa l'horizon où le soleil était en train de se coucher. « Qu'est-ce que tu me veux ? » demanda-t-elle sans même me regarder. Je pinçai les lèvres et haussai les épaules. «Je veux juste passer du temps avec toi. » Ca la fît rire. Je ne sais pas pourquoi. Elle finît par me regarder et souffla « Pourquoi maintenant ? Et pourquoi moi ? » Alors là... c'était une excellente question. Parce que c'était elle qui me plaisait, voilà tout. « Je crois que je t'aime. » lâchai-je avec un naturel qui m'étonna moi aussi. J'en rougis et ris tout gêné alors qu'elle rougissait aussi. « Hm... ben euh... » et elle se leva rapidement sans terminer sa phrase. Elle lissa son pantalon et passa une main dans ses longs cheveux blonds. « Tu veux rester manger ? »

J'avais évidemment accepté et nous avions passé la soirée ensemble. Le lendemain, nous restâmes toute la journée collés l'un à l'autre avant que je ne doive rentrer chez moi. Nous nous retrouvâmes le lundi, au collège. Je lui tins la main, elle se laissa faire et j'eus l'impression d'être le plus puissant de tous. Je posai mes lèvres sur sa joue et elle en sourît et je crus bien être être le plus heureux de tous. Et quand je lui glissai à l'oreille que je l'aimais et qu'elle me rît tendrement, je crus pouvoir mourir de bonheur. Nous avions entamé une relation. Je me rapprochai d'elle, elle répondait à mes avances avec des regards malicieux et taquins. Jamais il n'y avait eu d'autres contacts que ma main dans la sienne et mes lèvres sur sa joue. Je passai presque tous mes week end dans sa chambre. Nous avions beaucoup rit dans cette pièce, la gêne avait eu l'air de s'envoler. Nous étions à présent allongés l'un en face de l'autre et elle me regardait fixement, dans les yeux. Je lui adressai un sourire tendre et elle baissa son regard, comme tristement. « Je ne veux pas que tu m'aimes Aslan. » souffla-t-elle presque inaudiblement. Mais son murmure avait tout de même atteint mes oreilles. « Pourquoi ? » demandai-je d'une voix étranglée, déçu. Elle se redressa et fixa ses yeux sur la fenêtre. Je fis de même, venant me coller à son dos, silencieusement. J'embrassai doucement la peau de son cou et caressai ses cheveux. Que se tramait-il dans cette jolie tête blonde ? Elle finit par me repousser, se levant l'air furibond, sans raison. « Je ne t'aime pas. Alors... pars maintenant. J'en ai marre de toi. » Je la fixai incrédule mais croyez moi... si vous aviez eu son regard à l'instant même posé sur vous, vous auriez fuit vous aussi. Nous étions inséparables depuis maintenant trois mois et elle m'envoyait bouler comme un mal propre, comme ça, sur un coup de tête. Je ne compris jamais ce que j'avais fait de mal. Jamais. Et elle ne m'adressa plus un regard, plus un mot jusqu'à la fin de l'année. Par chance, nous passions au lycée l'année d'après et nous fûmes séparés. Mais je pense... ne jamais m'en être réellement remis malgré que je fasse croire le contraire.